Dr. Michèle Mazeau

« Intelligents et beaux parleurs, les enfants dyspraxiques – du fait de leurs difficultés gestuelles et visuo-spatiales – échouent souvent à l’école.

En effet, pratiquement tous les documents (livres, fichiers, et tous supports pédagogiques) qui leur sont proposés dans le cadre scolaire sont inadaptés (présentation, typographie, mise en page, schémas et graphiques, cartes et plans, etc.) et ne leur permettent ni d’apprendre, ni de faire la preuve de leurs connaissances (contrôles le plus souvent écrits).

Aménager tous les supports scolaires est un travail long et fastidieux, et pourtant indispensable.

En outre, pour être efficaces, ces aménagements doivent (1) tenir compte des mécanismes qui gênent spécifiquement l’élève dyspraxique (2) mettre à jour les éléments visuo-practo-spatiaux souvent masqués dans les supports d’apprentissage ou de vérification des acquis.

Le cartable fantastique cherche à donner aux enfants dyspraxiques les moyens de dépasser les obstacles que leur dyspraxie s’acharne à mettre sans cesse entre eux et leur scolarité !

Il initie une démarche fondamentale de compensation du handicap qui doit absolument être généralisée à l’ensemble des documents dont disposent ces enfants pour apprendre. Il s’agit bien là de rétablir l’égalité des chances pour ces jeunes, de leur ouvrir les portes d’une scolarité satisfaisante qui les confirmera dans leurs compétences et préservera leurs possibilités d’une orientation professionnelle puis d’une intégration sociale gratifiantes »

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