La lecture chez les enfants dyspraxiques
Des difficultés à contrôler les mouvements des yeux
La lecture requiert un calibrage des saccades oculaires très élaboré pour pouvoir localiser les mots et progresser le long de la ligne. Les enregistrements des mouvements des yeux des enfants dyspraxiques montrent qu’ils ne peuvent pas fixer longtemps un stimulus et que leur regard à tendance à errer sur la feuille ou l’écran.
L’absence d’automatisation des stratégies de regard rend la prise d’informations visuelles extrêmement coûteuse et fatigante. Cela limite considérablement la longueur des textes que les enfants peuvent lire.
Les troubles d’organisation du regard gênent la prise d’informations lorsqu’elles sont présentées visuellement. Les enfants se perdent dans les textes, leurs yeux errent sur la page sans qu’ils puissent repérer les informations pertinentes. L’exploration visuelle de l’environnement ou de figures et dessins est compromise.
Quelles adaptations ?
On peut proposer des textes écrits dans une police plus grosse et adaptée (arial, calibri), avec des mots plus espacés, et des espaces entre les lignes augmentés.
Pour éviter la confusion entre deux lignes qui se suivent, on peut colorier ou surligner les lignes dans des couleurs différentes.
Pour lutter contre la fatigue qui gêne la lecture de textes longs, on peut utiliser des livres audio ou utiliser la lecture vocale sur tablette.