21-05-2024
Rapport “enfants et écrans” : le Cartable Fantastique entendu
Caroline HURON, Présidente du Cartable Fantastique, a été auditionnée, le 23 février dernier, par la commission d’experts sur l’exposition des enfants aux écrans mise en place par Emmanuel Macron.
Lors de cette audition, elle a rappelé la nécessité pour les élèves en situation de handicap de pouvoir continuer à utiliser les technologies utiles pour compenser leur handicap sans restriction. Elle a présenté les usages et les avantages des technologies d’assistance et les freins à leur utilisation dont les difficultés d’accès en s’appuyant sur les données scientifiques existant sur le sujet.
Le Cartable Fantastique a été entendu ! La nécessité de tenir compte des besoins des enfants en situation de handicap et de faciliter leur accès aux outils technologiques d’assistance, est affirmée à plusieurs reprises dans le rapport.
- “la mobilisation des solutions numériques pour favoriser l’apprentissage des enfants à besoins particuliers, au premier rang desquels les enfants « dys », paraît trop aléatoire et complexe pour les familles et la communauté éducative, alors même que ces solutions peuvent être un réel appui pour les enfants concernés qui représentent de l’ordre de 10% des élèves. La médiation des apprentissages par le numérique, si elle est bien accompagnée par la communauté éducative, soignante et familiale, peut être un soutien pour rétablir une égalité des chances entre les élèves.” (page 70)
- “pas d’écran à l’école maternelle, en classe comme sur le temps périscolaire, ni pour un usage occupationnel sur les temps de pause, sauf situations particulières (accompagnement des enfants à besoins particuliers par exemple) ;” (page 103)
- “la garantie d’accès, dès que nécessaire, aux équipements et aux matériels appropriés pour les enfants à besoins particuliers (enfants « dys », enfants malades…), sans errance et sans délai pour les familles.” (page 103)
- Dans les mesures opérationnelles à déployer : “Garantir l’accès aux contenus numériques éducatifs appropriés aux « enfants à besoins particuliers » ;” (page 104)
Enfin, nous saluons la précision suivante : “La Commission tient à indiquer que les troubles du neurodéveloppement (TND), dont le TDA/H ou les troubles du spectre de l’autisme, ne peuvent pas être imputables à l’usage d’un écran. Ces troubles sont en effet plurifactoriels et présents dès la naissance, ils ne peuvent en toute logique être causés par l’exposition, nécessairement ultérieure, aux écrans.” (page 42)
Pour lire le rapport complet : RDV ICI